L’outil StrategEase

  • The Center for Implementation aide les personnes à planifier, à mettre en œuvre et à appliquer des stratégies qui les mèneront à un changement efficace. La sélection des stratégies de changement est un « COMMENT » fondamental et un élément essentiel de tout plan de mise en œuvre.

    À ses débuts, l’outil StrategEase était un processus en format papier qui s’est transformé avec le temps en outil interactif en ligne gratuit pour les professionnels occupés. Il vous fait passer par quatre étapes qui simplifient et accélèrent la planification de la mise en œuvre. Le but de cet outil est de vous guider dans le processus d’association des obstacles et des leviers à une liste de stratégies de changement.

    Cet outil vous aidera à choisir des stratégies de changement en les reliant à des théories et à des cadres pouvant vous aider à cibler les raisons sous-jacentes du changement et les types de stratégies qui peuvent contribuer à répondre à ces raisons.

  • L’outil a été élaboré et conçu expressément pour vous guider dans le processus de sélection de stratégies de changement, que nous étudions plus en profondeur dans le cours StrategEase: The HOW of Creating Sustainable Change [StrategEase : « COMMENT » créer un changement durable], lancé récemment.

    Nous souhaitions offrir un outil gratuit; il n’est donc pas obligatoire de suivre le cours pour l’utiliser. Vous devez toutefois avoir effectué les étapes suivantes avant de l’utiliser :

    1. Définir et décrire clairement votre « POURQUOI ».

    2. Définir le « QUOI ».

    3. Décrire le « COMMENT ».

    4. Évaluer les obstacles et les facilitateurs.

    5. Mettre en correspondance les obstacles et les leviers avec le Cadre des domaines théoriques (Theoretical Domains Framework / TDF).

    Points à prendre en compte

    L’outil comporte certaines limites; il donc est important de noter qu’il ne peut pas :

    1. vous aider à mettre en correspondance les obstacles et les leviers avec le Cadre des domaines théoriques;

    2. éliminer le besoin d’effectuer l’évaluation des obstacles et des leviers;

    3. vous indiquer les stratégies exactes à utiliser.

    Si vous souhaitez en savoir plus sur le processus pour définir clairement le « POURQUOI », le « QUI » et le « COMMENT », notamment la façon d’évaluer et de mettre en correspondance les obstacles et les leviers, participez à la formation StrategEase: The HOW of Creating Sustainable Change [StrategEase : « COMMENT » créer un changement durable].

  • Un volet du travail de base concernant l’équité a été d’examiner les recherches importantes dans le domaine et sur la mise en œuvre pour en tirer une synthèse des questions guides principales. Celles-ci orienteront les recherches et la pratique pour aider les personnes à réfléchir à l’équité à chaque étape de l’outil StrategEase. Les questions guides sont fournies aux utilisateurs de l’outil (Ils sont pour l'instant disponibles en anglais uniquement).

  • Nous souhaitons reconnaître l’apport des chercheurs ayant élaboré les théories, les cadres et les approches qui ont contribué au développement de l’outil et les remercier. Sans leurs efforts extraordinaires, cet outil n’aurait jamais vu le jour.

    Nous aimerions remercier tout spécialement le Centre for Behaviour Change du Collège universitaire de Londre. Leurs travaux sur le cadre des domaines théoriques, le modèle COM-B (capacité, occasion, motivation, comportement [behaviour]) et les fonctions d’intervention forment les piliers de cet outil.

    Les stratégies de changements proposées dans l’outil sont tirées d’une combinaison des stratégies du projet ERIC (Expert Recommendations for Implementing Change), de la taxonomie EPOC (Effective Practice and Organisation of Care), des techniques de changement du comportement, de la mise en correspondance d’interventions et d’activités participatives avec des praticiens de la mise en œuvre.

Télécharger les fiches de travail sur l’outil StrategEase

    Fonctionnement de la mise en correspondance

    • Les obstacles et les leviers agissent à plusieurs niveaux : individuel, organisationnel, communautaire et/ou à des niveaux plus élevés du système.

      C’est l’échelle individuelle qui est au cœur de la plupart des efforts de changement, car ce sont les personnes qui effectuent les changements, peu importe le niveau où il se produit. C’est pourquoi cet outil porte principalement sur les stratégies de changement individuelles.

      Les obstacles et les leviers rencontrés par les gens peuvent empêcher ou favoriser le changement de comportement.

      Les types d’obstacles peuvent être mis en correspondance avec le modèle COM-B (capacité, occasion, motivation, comportement [behaviour]) et le Cadre des domaines théoriques (TDF). Le modèle COM-B décrit comment s’effectue le changement, alors que Le TDF décortique chaque élément du modèle COM-B pour indiquer quels types précis d’obstacles et de leviers peuvent influencer le changement.

      Avant d’utiliser l’outil StrategEase, il faudra rassembler les obstacles et les leviers, et les mettre en correspondance avec le TDF. À partir des éléments identifiés, listez les domaines du TDF pertinents.

      Si vous souhaitez en savoir plus sur le processus de collecte et de mise en correspondance des obstacles et des leviers, participez à la formation StrategEase: The HOW of Creating Sustainable Change [StrategEase : « COMMENT » créer un changement durable].

    • Les stratégies de changement (le « COMMENT ») sont des stratégies conçues pour aider les gens à effectuer plus facilement le « QUOI » en les assistant pour surmonter les obstacles et tirer profit des leviers et ainsi changer.

      La première étape de la sélection des stratégies de changement est de dresser la liste des fonctions d’intervention (types de « COMMENT »). Ces types décrivent la fonction sous-jacente que doit remplir la stratégie – vous pouvez l’imaginer comme « l’objet » de la stratégie (p. ex., la fonction de perfectionnement professionnel pourrait être la « formation » et la fonction d’observation d’autres experts pourrait être la « modélisation »). Elles ne doivent pas être confondues avec les stratégies de changement elles-mêmes : ce sont plutôt de larges catégories permettant de les regrouper.

      En partant de la liste des domaines pertinents du TDF établie à l’étape précédente, vous pouvez déterminer les fonctions (types de « COMMENT ») pertinentes. Elles serviront alors de fonctions/objets de vos stratégies de changement et seront utilisées pour vous aider à les choisir.

    • Pour chaque fonction (type de « COMMENT »), nous avons indiqué des types de stratégies de changement que vous pouvez utiliser pour aborder les obstacles et les leviers sous-jacents. Vous devrez franchir un pas de plus – passer d’une initiative générale à une stratégie de changement plus précise – pour faciliter l’opérationnalisation de votre stratégie de changement.

      Les stratégies de changement ne sont pas toutes appropriées, applicables et réalisables dans toutes les situations. Par conséquent, vous pouvez examiner en équipe les stratégies de changement possibles et choisir la plus appropriée, applicable et réalisable pour votre contexte.

    • Une fois les stratégies de changement ont été choisies, il est important de les mettre en œuvre de manière réfléchie. Par exemple, assurez-vous de bien détailler la ou les fonctions de chaque stratégie mise en place et de dresser la liste de tous les obstacles et leviers visés.

      Il existe d’autres cadres pour vous aider à bien réfléchir aux éléments de la stratégie de changement.

    Liste et définitions des stratégies de changement*

    • Vérification et rétroaction : Rassembler et synthétiser les données sur la performance liées aux pratiques idéales sur une durée précise pour les transmettre aux prestataires et aux administrateurs à des fins de suivi, d’évaluation et de changement de comportement.

      Rassemblement et transmission des connaissances : Rassembler les connaissances locales des sites sur la façon dont les personnes y ont mis en œuvre le « QUOI » et diffuser ces connaissances aux autres sites (données, ressources, apprentissages, etc.).

      Communauté de pratique (CP) : Faciliter la formation de groupes de prestataires ou d’organismes de soins et favoriser un environnement d’apprentissage collaboratif pour améliorer la mise en œuvre des « QUOI » (une CP où des groupes de personnes ayant un domaine d’intérêt commun approfondissent leurs connaissances et leur expertise du domaine en interagissant périodiquement, par exemple).

      Matériel pédagogique : Créer et distribuer du matériel pédagogique (par exemple, lignes directrices, manuels, trousse d’outils) en personne, par la poste ou par voie électronique pour améliorer les connaissances liées au « QUOI ».

      Séances de formation : Organiser des réunions auxquelles participe le public (prestataires, administrateurs, autres groupes organisationnels, collectivité, patients/clients et familles, par exemple) pour améliorer les connaissances liées au « QUOI ».

      Intégration du sujet dans les réunions du personnel : Discuter du « QUOI » lors des réunions du personnel.

      Courtier de connaissances : Faire appel à un courtier de connaissances (personne, groupe ou organisme, par exemple), qui fera le pont entre les chercheurs, les intermédiaires, les responsables de la mise en œuvre et les utilisateurs finaux afin de nouer des relations, d’offrir un soutien continu et de renforcer les capacités pour favoriser la mise en œuvre du « QUOI ».

      Médias de masse : Utiliser les médias de masse pour diffuser la nouvelle à propos de la « CHOSE » ou du « QUOI » à un grand nombre de personnes.

    • Formation basée sur les compétences : Planifier et mener des formations en continu sur le « QUOI » s’adressant à toutes les personnes participantes.

      Matériel pédagogique : Créer et distribuer du matériel pédagogique (par exemple, lignes directrices, manuels, trousse d’outils) en personne, par la poste ou par voie électronique pour améliorer les connaissances liées au « QUOI ».

      Visites de sensibilisation et formation : Inviter une personne formée (n’appartenant pas au milieu ou à l’organisme) à rencontrer les prestataires dans leur milieu de pratique pour les former à effectuer le « QUOI ».

      Séances de formation : Organiser des réunions auxquelles participe le public (prestataires, administrateurs, autres groupes organisationnels, collectivité, patients/clients et familles, par exemple) pour améliorer les connaissances liées au « QUOI ».

      Leaders d’opinion locaux : Offrir de l’information sur les « QUOI » aux prestataires désignés par des collègues comme étant des leaders d’opinion ou ayant une « influence éducative » et les aider à influencer leurs collègues pour favoriser l’adoption.

      Mentorat : Adopter des modèles de mentorat officiels et informels pour favoriser l’utilisation du « QUOI ».

      Apprentissage entre pairs : Jumeler deux personnes (de rôle, d’occupation, etc. similaires) pour favoriser la formation commune et le renforcement des capacités.

      Encadrement : Offrir aux personnes un encadrement continu axé sur le « QUOI ». Les superviseurs assurant cet encadrement devraient aussi avoir reçu la formation sur le « QUOI ».

      Formation du formateur : Former les prestataires ou les organismes désignés pour qu’ils puissent à leur tour former d’autres personnes sur le « QUOI ».

      Collaboration avec des établissements d’enseignement : Encourager des établissements d’enseignement à former les prestataires sur le « QUOI ».

    • Modélisation du changement : Inviter des experts, des leaders ou des collègues respectés à simuler ou à modéliser le « QUOI ».

      Encadrement : Offrir aux personnes un encadrement continu axé sur le « QUOI ». Les superviseurs assurant cet encadrement devraient aussi avoir reçu la formation sur le « QUOI ».

      Observation d’autres experts : Fournir aux « QUI » désignés des moyens d’observer directement des personnes expérimentées effectuer le « QUOI ».

      Simulation du changement : Utiliser la technologie ou des interactions avec d’autres personnes pour s’exercer au « QUOI » dans un environnement simulé (par exemple, jeu de rôle ou exercices avec une application).

      Visite d’autres sites : Visiter des sites où le « QUOI » a été mis en œuvre avec succès.

    • Alliés : Repérer les personnes manifestant un intérêt et les préparer pour qu’elles se consacrent à soutenir et à faire la promotion du « QUOI » ainsi qu’à surmonter l’indifférence ou la résistance liées à sa mise en œuvre.

      Mobilisation des dirigeants : Mobiliser et former des leaders du changement désignés (par exemple, à l’intérieur d’un organisme ou par recrutement à l’externe pour combler des rôles comme le cadre parrain ou le gestionnaire au quotidien) pour soutenir la mise en œuvre du changement.

      Facilitation : Offrir une assistance à la pratique par un processus favorisant la résolution de problème, l’habilitation et le soutien aux personnes et aux organismes permettant d’adopter le « QUOI ».

      Repérage des utilisateurs précoces : Repérer sur les sites locaux les personnes qui pourront inspirer les autres. Elles peuvent être chargées de mettre en œuvre le « QUOI » ou déjà l’appliquer.

      Encadrement en matière de mise en œuvre : Obtenir des conseils d’experts pour offrir un soutien et de la formation liés à l’initiative de mise en œuvre.

      Soutien des dirigeants au changement : Les dirigeants expriment leur soutien en ce qui concerne les « QUOI » et la vision globale de l’avancement du travail.

      Processus de consensus local : Inclure les prestataires locaux et les autres partenaires pertinents dans les discussions pour confirmer que le problème choisi est important et que la « CHOSE » pour le résoudre est appropriée (par exemple, adapter des lignes directrices au système de santé local).

      Médias de masse : Utiliser les médias de masse pour diffuser la nouvelle à propos de la « CHOSE » ou du « QUOI » à un grand nombre de personnes.

      Leaders d’opinion : Repérer les personnes qui ont une grande influence et à qui les autres demandent automatiquement conseil.

      Demande publique : Tenter d’influencer le « marché » (demande publique) pour accroître le besoin de la « CHOSE ».

    • Agrément : S’efforcer de modifier les normes d’agrément pour qu’elles requièrent ou encouragent les personnes à effectuer le « QUOI ». Travailler à modifier les exigences d’admission aux associations de membres pour que les personnes qui tentent de les rejoindre soient incitées à effectuer le « QUOI », ou que celui-ci soit obligatoire.

      Allocation de fonds : Allouer ou réallouer des ressources pour répondre aux besoins (fonds, ressources humaines, espace physique, etc.).

      Vérification et rétroaction : Rassembler et synthétiser les données sur la performance liées aux pratiques idéales sur une durée précise pour les transmettre aux prestataires et aux administrateurs à des fins de suivi, d’évaluation et de changement de comportement.

      Changement dans les programmes ou les structures de paiement : Établir les priorités du système pour encourager la mise en œuvre de la « CHOSE » ou des « QUOI » par l’établissement de formules de financement pour le gouvernement, les bailleurs de fonds ou les payeurs de services, de demandes de proposition et d’un mode de paiement des prestataires effectuant la « CHOSE » ou soutenant l’utilisation des « QUOI ».

    • Planification des actions : Plan détaillé sur la façon d’exprimer le comportement.

      Allocation de fonds : Allouer ou réallouer des ressources pour répondre aux besoins (fonds, ressources humaines, espace physique, etc.).

      Établissement d’une coalition ou d’un réseau : Établir une coalition ou un réseau de personnes et/ou d’organismes partageant les mêmes objectifs, la même vision ou le même désir de mettre en œuvre la « CHOSE » (par exemple, une coalition peut être la mieux placée pour réaliser un changement dans les politiques, alors qu’un réseau peut être envisagé pour comprendre et résoudre des problèmes, créer des solutions et diffuser des pratiques exemplaires).

      Alliés : Repérer les personnes manifestant un intérêt et les préparer pour qu’elles se consacrent à soutenir et à faire la promotion du « QUOI » ainsi qu’à surmonter l’indifférence ou la résistance liées à sa mise en œuvre.

      Changement dans les programmes ou les structures de paiement : Établir les priorités du système pour encourager la mise en œuvre de la « CHOSE » ou des « QUOI » par l’établissement de formules de financement pour le gouvernement, les bailleurs de fonds ou les payeurs de services, de demandes de proposition et d’un mode de paiement des prestataires effectuant la « CHOSE » ou soutenant l’utilisation des « QUOI ».

      Communauté de pratique (CP) : Faciliter la formation de groupes de prestataires ou d’organismes de soins et favoriser un environnement d’apprentissage collaboratif pour améliorer la mise en œuvre des « QUOI » (une CP où des groupes de personnes ayant un domaine d’intérêt commun approfondissent leurs connaissances et leur expertise du domaine en interagissant périodiquement, par exemple).

      Partage des données : Acquérir, gérer, diffuser et utiliser des données pour inciter les prestataires à adopter le « QUOI ».

      Mobilisation des dirigeants : Mobiliser et former des leaders du changement désignés (par exemple, à l’intérieur d’un organisme ou par recrutement à l’externe pour combler des rôles comme le cadre parrain ou le gestionnaire quotidien) pour soutenir la mise en œuvre du changement.

      Établissement d’objectifs : Proposer approuver un objectif défini (un changement de comportement planifié, par exemple).

      Encadrement en matière de mise en œuvre : Rechercher des conseils d’experts pour offrir un soutien et de la formation liés à l’initiative de mise en œuvre.

      Participation des conseils de direction : Prendre contact avec les conseils de direction pour les inviter à participer à l’initiative et potentiellement les amener à mettre en place des mesures de soutien.

      Soutien des dirigeants au changement : Les dirigeants expriment leur soutien en ce qui concerne les « QUOI » et la vision globale de l’avancement du travail.

      Leaders d’opinion : Repérer les personnes qui ont une grande influence et à qui les autres demandent automatiquement conseil.

      Participation active des patients ou du public : Préparer les patients, les clients et le public à prendre part au changement (par exemple, poser des questions sur le « QUOI » et sur les données probantes étayant la « CHOSE »).

      Résolution de problèmes : Analyser les éléments qui entravent ou qui favorisent l’atteinte d’un changement ou d’un objectif ou y encourager les gens.

      Réaménagement du milieu : Modifier l’environnement physique du milieu pour favoriser le changement.

      Autosurveillance du comportement : Établir une méthode permettant à la personne de surveiller et de noter ses comportements (faire le suivi de ce que l’on mange par exemple).

      Soutien social : Organiser ou fournir un soutien social ou formuler des recommandations sur le sujet (encouragement, résolution de problèmes et/ou soutien émotionnel).

    • Changement des sites offrant les services : Changer le lieu de prestation du « QUOI » (établissement spécialisé comparativement à un établissement non spécialisé par exemple).

      Changement de l’environnement physique : Changer l’environnement physique pour favoriser l’utilisation du « QUOI » (changer la disposition d’une chambre, ajouter les équipements requis, etc.).

      Messages ou signaux : Élaborer des systèmes pour aider les personnes à se rappeler d’information sur le « QUOI » et/ou les encourager à l’utiliser.

      Systèmes de dossiers : Changer les systèmes de dossiers pour améliorer la consignation de l’information et l’évaluation des résultats de la mise en œuvre ou de l’innovation liées aux « QUOI » (dossier patient électronique par exemple).

      Rappels : Concevoir un système de rappels pour aider les prestataires à se souvenir d’informations sur le « QUOI » et/ou les encourager à l’effectuer.

      Révision des rôles professionnels : Changer et réviser les rôles des professionnels et remanier les caractéristiques des emplois pour favoriser l’adoption du « QUOI ».

    • Changement dans les programmes ou les structures de paiement : Établir les priorités du système pour encourager la mise en œuvre de la « CHOSE » ou des « QUOI » par l’établissement de formules de financement pour le gouvernement, les bailleurs de fonds ou les payeurs de services, de demandes de proposition et d’un mode de paiement des prestataires effectuant la « CHOSE » ou soutenant l’utilisation des « QUOI ».

      Changement des politiques : Changer une politique (à l’échelle de l’organisme par exemple) pour faciliter l’adoption du « QUOI ».

      Élaboration de mesures dissuasives : Travailler à élaborer des mesures qui dissuadent d’adopter et de mettre en œuvre le « QUOI ».

      Obligation d’apporter un changement : Faire en sorte que la direction déclare prioritaire la « CHOSE » ou le « QUOI » et qu’elle s’engage à la mettre en œuvre.

    • Connaissances : Conscience de l’existence de quelque chose.

      Compétences : Aptitudes ou savoir-faire acquis grâce à la pratique.

      Mémoire, attention et processus de décision : Capacité à retenir l’information, à se concentrer sur certains aspects de l’environnement et à choisir entre deux options ou plus.

      Régulation comportementale (p. ex., les habitudes) : Tout ce qui vise à gérer ou à modifier des actions objectivement observées ou mesurées.

      Capacités perçues (p. ex., la confiance) : Acceptation de la vérité ou de la réalité au sujet d’une capacité, d’un talent ou d’une facilité qu’une personne peut mettre à profit.

      Rôle et identités sociaux ou professionnels : Ensemble cohérent de qualités personnelles et de comportements exprimés dans un contexte social ou professionnel.

      Conséquences perçues : Acceptation de la vérité ou de la réalité concernant les effets d’un comportement dans une situation donnée.

      Émotions : Ensemble de réactions complexe, comprenant des éléments comportementaux, physiologiques et basés sur l’expérience, par lequel une personne tente de composer avec une situation qui lui est importante.

      Objectifs (p. ex., j’aimerais...) : Représentations mentales des résultats qu’une personne souhaite atteindre.

      Intentions (p. ex., j’ai l’intention...) : Décision consciente d’exprimer un comportement ou détermination à agir d’une certaine manière.

      Renforcement du comportement : Augmentation de la probabilité d’une réponse par l’établissement d’une relation de dépendance ou d’une contingence entre la réaction et un stimulus donné.

      Optimisme et pessimisme : Confiance que tout se passera pour le mieux ou que les buts seront atteints, ou tendance à ne voir que les mauvais côtés ou à anticiper le pire.

      Contexte environnemental et ressources : Toute circonstance liée à la situation ou à l’environnement d’une personne qui favorise ou défavorise le développement de compétences et d’aptitudes, l’indépendance, les aptitudes sociales et les comportements adaptatifs.

      Influences sociales (p. ex., influence des autres) : Processus interpersonnels pouvant pousser des personnes à changer leurs pensées, leurs sentiments ou leurs comportements.

    • Éducation : Augmentation des connaissances ou amélioration de la compréhension.

      Formation : Transmission des compétences.

      Modélisation : Proposition d’un exemple à imiter.

      Persuasion : Utilisation de la communication pour susciter des émotions positives ou négatives, ou encourager une action.

      Incitation : Création d’une attente de récompense.

      Habilitation : Augmentation des moyens ou réduction des obstacles pour renforcer les capacités ou favoriser les occasions.

      Réaménagement du milieu : Modification du contexte physique ou social.

      Restriction : Usage de règles pour réduire les occasions d’adopter des comportements cibles (ou accroître la fréquence des comportements cibles en réduisant les occasions d’exprimer des comportements compétiteurs).